Dans une revue narrative publiée dans nutritifDes chercheurs italiens ont discuté des avantages sanitaires et environnementaux des régimes à base de plantes (PBD) ainsi que des défis associés à un éventuel passage à ce régime.

En outre, ils abordent les facteurs associés à l’abordabilité et à l’acceptabilité du PBD et proposent des recommandations aux décideurs politiques pour qu’ils mettent éventuellement à jour les directives diététiques actuelles.

Étude : Explorer les avantages et les obstacles des régimes à base de plantes : santé, impacts environnementaux, accessibilité et acceptabilité des aliments.  Source de l'image : Chay_Tee/Shutterstock.comÉtude: Explorer les avantages et les obstacles des régimes à base de plantes : santé, impacts environnementaux, accessibilité et acceptabilité des aliments. Source de l’image : Chay_Tee/Shutterstock.com

arrière-plan

Le monde est aujourd’hui confronté à un ensemble de trois pandémies : l’obésité, la malnutrition et le changement climatique, collectivement appelées la « syndémie mondiale ». La faim touche encore 150 millions d’enfants dans le monde, tandis que l’obésité touche environ deux milliards de personnes.

La transition progressive des régimes alimentaires traditionnels vers des « régimes occidentaux » plus riches en sodium, en graisses saturées, en sucre et en viande est particulièrement préoccupante et s’est avérée liée à divers problèmes de santé (y compris l’obésité) ainsi qu’à une mortalité précoce toutes causes confondues.

La santé humaine est également menacée par la perte de biodiversité, l’épuisement des ressources naturelles et le réchauffement climatique, qui, ensemble, menacent la sécurité et la qualité alimentaires et, en fin de compte, favorisent des habitudes alimentaires sous-optimales.

Consommer une alimentation équilibrée, riche en légumes, fruits, légumineuses, grains entiers, noix et graisses insaturées, avec un minimum de poisson et de volaille et sans viande rouge, aliments transformés ou sucre, est censé contribuer potentiellement à la durabilité de la santé des personnes et l’environnement.

Plusieurs PBD dont la composition diffère sont connus pour être adoptés dans le monde entier, tels que : B. Pesco-végétarien, lacto-ovo-végétarien, végétalien, approches diététiques pour arrêter l’hypertension artérielle (DASH), régimes méditerranéens, nouveaux nordiques et planétaires.

Les habitudes alimentaires sont déterminées par les valeurs personnelles, les préférences et la disponibilité alimentaire, et ces aspects sont à leur tour influencés par les politiques socio-économiques. Il est donc essentiel de mettre en œuvre des politiques appropriées qui soutiennent la santé individuelle.

Pour répondre à ce besoin, les chercheurs ont examiné les impacts sanitaires, environnementaux et socio-économiques de la mise en œuvre du PBD et ont examiné si un PBD pouvait atteindre ces objectifs tout en fournissant des recommandations en matière de politiques de santé.

Impacts sanitaires et environnementaux des PBD

Compte tenu de la prévalence croissante des PBD, il est essentiel d’étudier leur sécurité, leurs avantages et leurs indications. Bien que les études à long terme sur l’effet du PBD sur la gestion du poids soient limitées, les preuves issues d’études transversales, de revues systématiques et de méta-analyses suggèrent que l’introduction du PBD favorise la perte de poids et réduit l’adiposité corporelle par rapport aux régimes omnivores non végétariens.

L’obésité est connue pour être un facteur de risque de maladies non transmissibles telles que les maladies cardiovasculaires (MCV) et le diabète sucré de type 2 (DT2). Les méta-analyses soulignent systématiquement les avantages des PBD dans la réduction des marqueurs de maladies cardiovasculaires tels que le cholestérol total, les lipoprotéines de basse densité et l’Apo-B, sans aucune différence dans les taux de triglycérides par rapport à un régime omnivore.

Bien que certaines études fournissent des preuves contradictoires, d’autres études ont montré que les personnes atteintes de PBD ont un risque 15 % moins élevé de maladie cardiovasculaire, avec un risque plus faible de mortalité liée aux maladies cardiovasculaires et de mortalité toutes causes confondues.

Il a également été démontré que les PBD tels que les régimes végétariens, les régimes méditerranéens et les régimes végétaliens faibles en gras réduisent considérablement les taux d’hémoglobine glycosylée (HbA1c) chez les patients atteints de DT2 par rapport aux omnivores et aux régimes à faible teneur en énergie.

Bien que les PBD puissent augmenter le risque de carences en vitamine B12, en calcium, en zinc, en sélénium, en fer, en niacine et en iode, un régime végétarien bien planifié comprenant une variété de types d’aliments peut contribuer à obtenir une nutrition adéquate.

Il est important de noter que les aliments alternatifs à base de plantes tels que les jus, les aliments contenant des sucres ajoutés et les aliments frits sont considérés comme des PBD malsains et peuvent entraîner un risque accru de maladies cardiovasculaires et de DT2.

Outre la santé, il est également prouvé que les habitudes alimentaires ont un impact sur l’environnement. Il a été démontré que le passage des régimes alimentaires occidentaux aux PBD entraîne une réduction des émissions de gaz à effet de serre (22 %), de la consommation d’eau (18 %) et de l’utilisation des terres (28 %), ce qui indique une réduction de la consommation d’aliments d’origine animale et une consommation accrue d’aliments d’origine végétale. peut entraîner moins de dommages environnementaux. Cependant, le lien entre le passage à un régime végétalien et la consommation d’eau doit encore être étudié de manière approfondie.

Abordabilité et acceptabilité

Plusieurs facteurs influencent les choix alimentaires, notamment les facteurs sociaux et culturels, les préférences gustatives individuelles, l’éducation et l’abordabilité, la commodité, l’acceptabilité et l’accessibilité des aliments.

Il existe des preuves que la transition du régime actuel vers le PBD est associée à des coûts plus élevés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ; Il pourrait donc être plus facile d’introduire les PBD dans les pays à revenu élevé.

Pour des raisons socioéconomiques, éthiques ou religieuses, les PBD s’avèrent plus acceptables dans les pays à revenu faible ou intermédiaire que dans les pays à revenu élevé. Dans l’ensemble, l’accent mis sur une nutrition locale et optimisée devrait favoriser l’adoption d’un modèle alimentaire durable répondant aux exigences sanitaires et environnementales.

Recommandations aux décideurs politiques

Les données probantes issues d’études mondiales appellent à l’inclusion de facteurs environnementaux et socioculturels dans les directives alimentaires basées sur l’alimentation (FBDG), au-delà des facteurs purement liés à la santé.

À l’avenir, les FBDG intégrant ces aspects devront être élaborés par les pays et diffusés auprès des masses par le biais des médias et de l’éducation. En outre, une consommation alimentaire plus saine peut être encouragée par le biais de subventions et de taxes.

Diplôme

Cette revue se concentre sur les impacts potentiels de l’introduction de PBD sains sur la santé humaine et environnementale et met en évidence les obstacles associés à une telle transition.

Les résultats de cette étude soulignent la nécessité d’un dialogue entre les scientifiques, les décideurs politiques et les autres parties prenantes pour soutenir le développement de politiques cohérentes définissant des régimes alimentaires acceptables et durables au niveau régional pour répondre aux besoins croissants de la population mondiale.



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