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La pathologie des tumeurs rénales a considérablement évolué, passant de deux principaux types de tumeurs rénales malignes à plus de 20 types différents. Les critères diagnostiques ont évolué des caractéristiques purement morphologiques vers l’histochimie, l’immunohistochimie (IHC) et la génétique moléculaire. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Société internationale de pathologie urologique (ISUP) ont joué un rôle déterminant dans la mise à jour de ces critères, aboutissant à un cadre complet essentiel pour un diagnostic précis, un traitement efficace et de meilleurs résultats pour les patients.
Le domaine de la pathologie des tumeurs rénales a réalisé des progrès significatifs, notamment avec l’introduction de nouvelles données moléculaires et approches thérapeutiques. La classification OMS des tumeurs épithéliales rénales 2022 reflète ces avancées avec des mises à jour importantes par rapport à la classification précédente de 2016. Cette revue présente les mises à jour diagnostiques et les changements majeurs dans la classification des tumeurs épithéliales rénales et met en évidence les raisons de ces changements.
Malgré l’essor des techniques moléculaires, les caractéristiques morphologiques et cytologiques restent la pierre angulaire de la classification des tumeurs rénales. La classification OMS 2022 en témoigne en continuant de prioriser les critères morphologiques tout en intégrant la génétique moléculaire pour des diagnostics plus précis. Cette double approche garantit l’utilisation de méthodes de diagnostic traditionnelles et modernes et permet une compréhension globale des tumeurs rénales.
La classification 2022 réorganise hiérarchiquement les tumeurs épithéliales rénales, en commençant par les tumeurs bénignes suivies des tumeurs malignes. Cette nouvelle structure est cohérente avec une approche cohérente dans tous les Blue Books de l’OMS. Les tumeurs sont classées en fonction de leurs caractéristiques morphologiques et cytologiques en tumeurs rénales à cellules claires, tumeurs rénales papillaires, tumeurs rénales oncocytaires et chromophobes, tumeurs des canaux collecteurs, autres tumeurs rénales et carcinomes rénaux définis moléculairement. Cette organisation rationalise le processus de diagnostic et augmente la clarté de la classification des tumeurs.
Des changements importants ont été apportés à la classification des tumeurs rénales établies :
Carcinome papillaire à cellules rénales (PRCC) : la division en type 1 et type 2 a été abolie. Le PRCC classique inclut désormais les tumeurs auparavant classées comme tumeurs de type 1, tandis que les tumeurs de type 2 ont été reclassées dans d’autres catégories. Ce changement aborde les traits et les comportements biologiques qui se chevauchent et simplifie le diagnostic.
Tumeur rénale papillaire à cellules claires (CCPRCT) : anciennement connue sous le nom de PRCC à cellules claires, cette tumeur a été renommée en raison de son comportement constamment indolent, la distinguant des tumeurs plus agressives et garantissant un traitement approprié.
Carcinome à cellules rénales chromophobes (ChRCC) : détecte les morphologies non conventionnelles et introduit « d’autres tumeurs oncocytaires » pour les tumeurs aux caractéristiques mixtes, permettant un diagnostic et une planification de traitement précis.
RCC-Non spécifié ailleurs (RCC-NOS) : remplace le terme RCC-Non classé pour les tumeurs qui ne rentrent pas dans d’autres catégories et reflète une approche plus précise de catégorisation des tumeurs rénales.
Une nouvelle catégorie de tumeurs définies au niveau moléculaire a été créée, reflétant les progrès du diagnostic moléculaire. Il s’agit notamment de tumeurs présentant des modifications génétiques spécifiques, telles que : B. RCC réarrangés par TFE3, RCC modifiés par TFEB et RCC mutés par ELOC. Ces tumeurs nécessitent des tests moléculaires pour un diagnostic définitif, mettant en évidence l’intégration de la génétique moléculaire dans la pathologie moderne.
La classification OMS 2022 a des implications cliniques et diagnostiques importantes. En intégrant les données moléculaires aux critères histopathologiques traditionnels, il fournit un cadre différencié et précis pour le diagnostic des tumeurs rénales. Cette intégration facilite un pronostic précis et des stratégies de traitement personnalisées, améliorant ainsi les résultats pour les patients. La classification mise à jour met en évidence la nécessité pour les pathologistes et les cliniciens de se tenir au courant des progrès du diagnostic moléculaire et de leurs implications cliniques.
La classification 2022 de l’OMS des tumeurs épithéliales rénales représente une avancée significative dans la pathologie des tumeurs rénales. En intégrant à la fois des critères morphologiques traditionnels et des données moléculaires modernes, la classification fournit un cadre complet pour le diagnostic, la classification et le traitement des tumeurs rénales. Ce développement ouvre la voie à une médecine de précision et offre aux patients des options de traitement adaptées et plus efficaces. Les mises à jour continues de la classification des tumeurs rénales reflètent la dynamique du domaine et soulignent le besoin continu de recherche et d’adaptation en pathologie pour améliorer les soins aux patients.
L’adoption de ces nouvelles classifications nécessite une formation continue et une adaptation de la part des prestataires de soins de santé. Les recherches futures devraient se concentrer sur l’affinement de ces classifications et sur l’examen des implications cliniques des sous-types moléculaires nouvellement identifiés. À mesure que le domaine progresse, l’intégration de nouveaux outils de diagnostic et de nouvelles thérapies transformera davantage la pathologie des tumeurs rénales et soulignera l’importance d’une approche multidisciplinaire dans le traitement du cancer du rein.
Source:
Référence du magazine :
Moubarak, M. et Rashid, R. (2024). Classification OMS des tumeurs épithéliales rénales, mises à jour 2022. Journal de pathologie clinique et translationnelle. est ce que je.org/10.14218/JCTP.2024.00002.
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