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L’organisation de l’ADN influence la croissance de tumeurs cérébrales mortelles en réponse aux signaux neuronaux

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Une étude révolutionnaire menée à l’Université d’Umeå en Suède a révélé que l’organisation tridimensionnelle de l’ADN peut influencer la progression du glioblastome, une tumeur cérébrale agressive. Après avoir identifié les facteurs que le glioblastome utilise pour réagir à la croissance et à la propagation des neurones, cette découverte ouvre la voie à des recherches plus approfondies sur de nouveaux traitements contre les tumeurs cérébrales.

« Nous avons désormais identifié les facteurs les plus importants responsables de la façon dont la tumeur réagit aux cellules nerveuses et devient donc plus dangereuse. Ces résultats donnent de l’espoir pour notre lutte à long terme contre ce cancer difficile à traiter, dont le pronostic ne s’est pas amélioré depuis des décennies », commente Silvia Remeseiro, boursière Wallenberg au WCMM, professeur adjoint à l’Université d’Umeå et auteur principal de l’étude.

Le glioblastome est le type de tumeur cérébrale le plus mortel chez l’adulte et il n’existe actuellement aucun traitement curatif. Les patients atteints de glioblastome survivent généralement environ un an après le diagnostic. Même avec les schémas thérapeutiques actuels, qui incluent la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, seuls quatre pour cent des patients sont encore en vie cinq ans après le diagnostic.

L’ADN est une façon de comprendre et de combattre cette forme de cancer. On sait déjà que des modifications, c’est-à-dire des mutations, dans des parties de l’ADN qui ne contiennent pas de gènes peuvent augmenter le risque de cancer et affecter le fonctionnement des gènes. En effet, l’ADN contient ce que l’on appelle des « commutateurs » qui garantissent que les bons gènes dans les bonnes cellules sont activés au bon moment. Un contrôle strict des gènes est crucial. S’il y a des erreurs dans ces « commutateurs » ou des anomalies dans la façon dont ils entrent en contact avec les gènes, des changements dans l’expression des gènes se produisent et peuvent finalement conduire au cancer. Un autre pas en avant a été réalisé lorsque les chercheurs ont découvert des connexions synaptiques entre les cellules nerveuses et les tumeurs cérébrales. Les cellules nerveuses peuvent envoyer des signaux électriques aux cellules tumorales du cerveau, provoquant la croissance et la propagation de la tumeur.

Cette étude récente menée par des chercheurs d’Umeå montre que les changements dans la structure de l’ADN et les amplificateurs, qui à leur tour affectent la manière dont les gènes sont exprimés, sont cruciaux pour la communication entre les neurones et les cellules tumorales. Il offre un aperçu de la manière dont les cellules de glioblastome deviennent plus dangereuses en réponse aux signaux des cellules nerveuses. En utilisant des cellules de patients atteints de glioblastome et des techniques avancées d’analyse de la structure de l’ADN et de l’épigénétique, les chercheurs ont identifié les acteurs clés au cœur de cette communication neurone-tumeur : SMAD3 et PITX1. Ces deux protéines se lient aux commutateurs ADN qui régulent l’expression des gènes et les contrôlent. Dans des expériences sur des cultures cellulaires et sur des souris, il a été observé comment l’inhibition de SMAD3, associée aux signaux provenant des cellules nerveuses, renforce la capacité de la tumeur à se développer et à se propager.

« Nous sommes optimistes que notre découverte pourra guider les efforts visant à lutter contre le glioblastome en contrôlant l’interaction des cellules nerveuses et des tumeurs cérébrales. Cela permettrait le développement de nouvelles stratégies de traitement ciblant cette communication cruciale, ce qui pourrait, espérons-le, améliorer le pronostic des patients atteints de glioblastome », conclut Silvia Remeseiro.

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