Il a été démontré que l’effet combiné de l’isolement social et de la solitude affecte la santé cognitive

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Dans une étude récente publiée dans Archives de Gérontologie et Gériatrie, Des chercheurs canadiens ont examiné les effets individuels et combinés de l’isolement social (IS) et de la solitude (LON) sur la mémoire chez les adultes d’âge moyen et plus âgés sur une période de six ans.
Ils ont constaté que le fait de ressentir à la fois le SI et le LON avait le plus grand impact négatif sur la mémoire, suivi par le LON seul, le SI seul et aucune des deux affections, ce qui suggère que le traitement des deux facteurs ensemble pourrait améliorer les résultats en matière de mémoire dans cette population.
Étude: Explorer les effets différentiels de l’isolement social, de la solitude et de leur combinaison sur la mémoire dans une population vieillissante : une étude longitudinale de 6 ans de l’ÉLCV. Source de l’image : Perfect Wave/Shutterstock.com
arrière-plan
La mémoire consiste à encoder, stocker et récupérer des informations. La perte de mémoire, courante avec l’âge, peut avoir un impact sur les activités quotidiennes et indiquer des troubles neurocognitifs tels que la maladie d’Alzheimer.
Plus de 55 millions de personnes dans le monde souffrent de ces maladies, et ce nombre ne cesse d’augmenter. L’isolement social (IS) et la solitude (LON) sont des facteurs évitables qui peuvent aggraver la perte de mémoire liée à l’âge. SI fait référence à des déficits structurels en matière de soutien social, tandis que LON reflète une insatisfaction subjective à l’égard des liens sociaux. Les deux facteurs sont différents, mais sont associés à des conséquences néfastes sur la santé.
Les études existantes examinent principalement leurs effets sur la cognition globale ou sur d’autres domaines cognitifs, et non sur la mémoire. Ils négligent souvent l’effet combiné du SI et du LON et se concentrent sur les personnes âgées tout en négligeant la population d’âge moyen.
Les effets combinés du SI et du LON présentent des risques uniques pour la santé, notamment les maladies cardiovasculaires et la dépression, en particulier chez les femmes plus âgées, veuves et à faible revenu.
Pour mieux comprendre ces relations et développer des interventions efficaces, des études approfondies sur de plus longues périodes sont nécessaires. Par conséquent, dans la présente étude, les chercheurs ont cherché à combler cette lacune en examinant les effets spécifiques et combinés du SI et du LON sur la mémoire, en particulier chez les adultes d’âge moyen et plus âgés, en utilisant une approche multidimensionnelle à long terme.
À propos de l’étude
Les données proviennent de la cohorte de suivi de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV), qui a initialement recruté des adultes âgés de 45 à 85 ans entre 2011 et 2015. Des données de suivi ont été collectées en 2015-2018 et 2018-2021. Les participants ont été inscrits via l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes et d’autres méthodes telles que les envois postaux et le vote aléatoire.
Les exclusions comprenaient les résidents des réserves, des territoires, des établissements de soins de longue durée des Premières Nations, le personnel militaire à temps plein, les résidents non permanents et les personnes considérées comme ayant une déficience cognitive. La cohorte a été stratifiée selon l’âge, le sexe, la province, le niveau de scolarité et la distance par rapport aux centres d’études, et les données ont été fournies au moyen d’entretiens téléphoniques assistés par ordinateur.
Une échelle de 5 points a été utilisée pour mesurer l’IS, qui a été divisée en catégories non isolées et isolées. LON a été évalué à l’aide d’une question CES-D-10 divisée en catégories « solitaire » et « pas solitaire ». Ces mesures ont été regroupées en quatre groupes : socialement isolé uniquement, uniquement solitaire, à la fois isolé et solitaire, et ni l’un ni l’autre.
La mémoire a été évaluée à l’aide d’un test d’apprentissage verbal auditif de Rey (RAVLT) modifié, axé sur le rappel immédiat et différé pour évaluer la mémoire épisodique et la mémoire de travail.
Les scores ont été standardisés en scores z pour un sous-groupe cognitivement sain et combinés pour analyse. Les covariables comprenaient les caractéristiques sociodémographiques, le fonctionnement, les variables liées au mode de vie et les problèmes de santé chroniques.
L’échantillon analytique comprenait 14 658 participants à l’ÉLCV et trois séries d’analyses ont été réalisées. L’analyse principale a utilisé une approche modifiée de toutes les données disponibles (AADA).
Deux analyses de sensibilité ont été réalisées : une avec AADA non modifié et une autre avec imputations multiples. De plus, l’analyse statistique comprenait des évaluations descriptives, une régression à effets mixtes et une évaluation de la signification clinique à l’aide du test d de Cohen.
Résultats et discussion
Environ 82,90 % des participants n’étaient ni socialement isolés ni seuls, avec des proportions plus faibles connaissant uniquement du SI (7,88 %), uniquement du LON (7,98 %) ou les deux (1,23 %). La plupart des participants ont démontré des scores de mémoire moyens au cours des périodes de suivi. Des associations inverses significatives ont été observées entre les groupes SI/LON et la mémoire, le groupe « aucun » obtenant le score le plus élevé et le groupe « les deux » obtenant le score le plus bas.
Le groupe « non » avait un meilleur profil socio-économique et sanitaire. Une détérioration de la mémoire a été observée dans les groupes SI et LON sur une période de six ans. La signification clinique a été confirmée pour les groupes « les deux » et « LON uniquement », indiquant des associations négatives avec la mémoire, mais le groupe « SI uniquement » n’a montré aucun effet significatif.
L’étude examine de manière unique les effets combinés du SI et du LON sur la mémoire chez les adultes d’âge moyen et plus âgés, en utilisant un ensemble complet de covariables et de données longitudinales pour capturer les changements sur une période de six ans.
Cependant, en raison de participants en meilleure santé et d’un éventuel biais dans la mesure du LON, l’échantillon peut ne pas représenter la population plus large, ce qui pourrait sous-estimer les associations entre SI, LON et mémoire.
Diplôme
En conclusion, l’étude suggère que l’expérience combinée du SI et du LON entraîne les troubles de la mémoire les plus graves, le LON ayant un effet plus fort que le SI, soulignant la nécessité d’interventions ciblées.
Les futurs programmes devraient s’attaquer aux obstacles structurels au groupe commun et fournir un soutien personnalisé aux personnes souffrant uniquement de LON ou de SI.
Une surveillance continue des transitions entre ces catégories est essentielle car les individus sont confrontés à des défis changeants liés à l’engagement social et à la santé cognitive.
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Source