Dans une étude récente publiée dans eMédecineCliniqueLes chercheurs ont comparé l’efficacité et la sécurité des traitements séquentiels disponibles pour le traitement à long terme de l’ostéoporose postménopausique (OMP) chez les femmes.

Étude : Sécurité et efficacité des traitements séquentiels dans l'ostéoporose postménopausique : une méta-analyse en réseau d'essais contrôlés randomisés.  Crédit photo : Pixel-Shot/Shutterstock.comÉtude: Sécurité et efficacité des traitements séquentiels dans l’ostéoporose postménopausique : une méta-analyse en réseau d’essais contrôlés randomisés. Crédit photo : Pixel-Shot/Shutterstock.com

arrière-plan

L’ostéoporose (OP) touche de nombreuses femmes ménopausées, augmentant leur fragilité osseuse et leur risque de fracture osseuse en raison d’une densité minérale osseuse (DMO) réduite. D’ici 2030, environ 13,2 millions de femmes américaines âgées de ≥50 ans pourraient être touchées par le PMO.

La plupart des patients chirurgicaux survivent longtemps ; Cependant, ils nécessitent un traitement constant. Par conséquent, les lignes directrices recommandent des traitements séquentiels pour les patients chirurgicaux.

Cependant, il existe une incertitude quant à la séquence optimale d’administration des agents antirésorbants (AR) et des agents anabolisants (AB), les médicaments actuellement utilisés pour le traitement de l’OP.

Par conséquent, des preuves solides sont nécessaires pour guider et justifier la sélection clinique de divers traitements séquentiels pour l’OP.

À propos de l’étude

Dans la présente étude, les chercheurs ont d’abord mené une recherche approfondie sur ClinicalTrials.gov, EMBASE, PubMed, Web of Science et la Cochrane Library depuis leur création jusqu’au 19 septembre 2023 pour identifier les essais cliniques randomisés (ECR) incluant des traitements OP consécutifs et des rapports. incluaient les résultats liés au PMO.

Ensuite, ils ont mené une méta-analyse en réseau (NMA) en utilisant la technique des effets aléatoires multivariés pour évaluer cinq interventions séquentielles du PMO : i) ABtAR ; ii) ARtAAR ; iii) ARTAB; iv) ABtC ; et v) ARtC et utilisé la surface sous la courbe de classement cumulatif (SUCRA) pour évaluer les résultats.

Le premier groupe d’intervention est passé d’un traitement AB à un traitement AR, le deuxième impliquait une transition d’un traitement AR à un autre traitement AR, le troisième impliquait une transition d’un traitement AR à un traitement AB, et les quatrième et cinquième impliquaient un changement d’AB à Traitement AB, un régime combiné AB et AR ou d’un AR à un régime combiné.

Les résultats de l’étude étaient le risque de fracture vertébrale, le pourcentage de variation de la DMO dans différentes parties du corps (par exemple les hanches) et tous les paramètres de sécurité après un changement de traitement.

Enfin, l’équipe a évalué la fiabilité des preuves à l’aide du cadre CINeMA (Confidence in the Network Meta-Analysis).

Cette étude a suivi les lignes directrices PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses).

Résultats

Cette étude comprenait 19 ECR impliquant 18 416 participants d’un âge moyen de 71,2 ans, publiés entre 2003 et 2021.

L’intervention ARtC présentait un risque significativement plus faible de fractures vertébrales que les autres interventions, avec un risque relatif (RR) de 0,11 et des intervalles de confiance (IC) à 95 %. L’ARTC était également le meilleur traitement pour prévenir les fractures vertébrales de stade deux (SUCRA 81,5 %).

Les interventions ABtAR et ARtAB de la deuxième étape ont également réduit de manière significative l’incidence des fractures vertébrales, ABtAR étant la meilleure pour réduire l’ensemble des fractures (SUCRA : 94,3 %).

Les groupes ABtC et ABtAR ont également montré une plus grande amélioration de la DMO de la colonne lombaire. La probabilité cumulée de SUCRA a montré que l’ARtAAR provoquait le changement le plus significatif dans la DMO de la colonne lombaire, avec la valeur SUCRA la plus élevée de 69,4 %.

De plus, ARtAAR était supérieur aux autres traitements pour améliorer la DMO du col fémoral avec une probabilité de 77,3 % et la DMO totale de la hanche avec une probabilité de 96,1 %.

L’incidence des événements indésirables (EI) de deuxième stade était la plus faible dans le groupe ABtAR (SUCRA 83,2 %) par rapport aux groupes ARtAAR et en monothérapie. Les auteurs n’ont trouvé aucune différence dans les résultats en matière de sécurité dans d’autres comparaisons. De plus, ABtC (SUCRA 86,2 %) présentait la plus faible proportion d’arrêts, ce qui suggère une tolérance élevée.

Conclusions

Cette étude est une synthèse complète des données sur les traitements séquentiels destinés aux femmes atteintes de PMO, fournissant des preuves solides de leur utilisation clinique rationnelle.

ABtAR et ARtAAR étaient associés à une réduction significative des fractures et à des améliorations de la DMO par rapport aux monothérapies après le changement de traitement.

Le traitement combiné après AB, c’est-à-dire ABtC, ne protégeait que la partie de la colonne lombaire car il pouvait améliorer le pourcentage de variation de la DMO et réduire l’incidence des fractures vertébrales.

ARtAB a réduit les fractures non vertébrales et amélioré la DMO de la colonne lombaire par rapport aux thérapies non séquentielles.

De plus, selon la NMA, l’ARTC s’est classé premier dans la réduction de l’incidence des fractures vertébrales de deuxième stade. Cependant, davantage de données sur ARtC et ARtAB sont nécessaires pour les comprendre. efficacité pleinement.

Dans l’ensemble, les données de l’étude peuvent servir de référence précieuse aux patients, aux soignants, aux cliniciens et aux décideurs politiques pour éclairer les futures pratiques cliniques, lignes directrices et lignes directrices pour le traitement séquentiel de l’ostéoporose.



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