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Un récent Rapports scientifiques Cette étude a examiné si la quantité totale de vitamine A présente dans l’alimentation influence le risque de dépendance à l’alcool. Maladie du foie gras (NAFLD) chez les adultes.
Étude: Association entre l’apport alimentaire en vitamine A provenant de diverses sources et la stéatose hépatique non alcoolique chez les adultes. Crédit image : Marilyn Barbone / Shutterstock
arrière-plan
La NAFLD est responsable de diverses maladies du foie, notamment la stéatose hépatique simple, la fibrose hépatique, la stéatohépatite non alcoolique (NASH), la cirrhose et le carcinome hépatocellulaire (CHC). La NAFLD a été caractérisée comme une accumulation de lipides dans le foie, sans association avec une consommation excessive d’alcool ou la prévalence d’autres maladies du foie.
Plusieurs études ont montré que la NAFLD augmente le risque d’obésité, de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’hypertension artérielle. Environ 30 % des adultes américains ont reçu un diagnostic de NAFLD ces dernières années, ce qui suscite l’inquiétude du public. Une consommation élevée d’aliments frits, de viandes transformées, de céréales raffinées et d’aliments riches en fructose augmente le risque de NAFLD. À ce jour, il n’existe aucun médicament efficace approuvé pour le traitement de la NAFLD.
Il a été démontré que les antioxydants (par exemple les vitamines A, C et E) et les changements alimentaires ont un effet positif sur la prévention de la progression de la NAFLD. Par exemple, une consommation plus élevée de légumineuses, de grains entiers, de produits laitiers probiotiques, de fruits et de légumes réduit le risque de NAFLD.
La vitamine A possède deux propriétés, à savoir antioxydante et antifibrotique. Cette vitamine est présente sous les formes les plus importantes, à savoir la vitamine A préformée et les caroténoïdes provitamine A. Le rétinol et les esters de rétinyle appartiennent à la catégorie des vitamines A préformées, tandis que le β-carotène est un exemple de caroténoïdes provitaminés A. Les caroténoïdes de provitamine A se trouvent principalement dans les fruits et légumes, tandis que la vitamine A préformée se trouve dans les produits d’origine animale.
Des études expérimentales ont montré que les caroténoïdes sont absorbés via un processus de diffusion passive et que l’absorption préformée de la vitamine A se produit via des protéines dépendantes du transporteur. Dans les cellules hépatiques, les esters de rétinyle sont hydrolysés par la rétinylester hydrolase pour produire du rétinol. Deux fonctions clés de l’acide rétinoïque (AR) sont d’améliorer l’oxydation des graisses et l’hydrolyse des triglycérides afin de réduire la progression de la NAFLD. Les propriétés antioxydantes des caroténoïdes peuvent atténuer le dysfonctionnement hépatique.
Bien que plusieurs études suggèrent une association entre la vitamine A et la NAFLD, l’impact de l’apport alimentaire total en vitamine A sur le risque de NAFLD n’est pas clair.
À propos de l’étude
L’étude transversale actuelle a examiné l’effet de la vitamine A provenant de diverses sources alimentaires sur le risque de développer une NAFLD. Aux États-Unis, la National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) a été menée par le National Center for Health Statistics (NCHS) des Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Cette enquête a fourni des informations démographiques, nutritionnelles, sanitaires et socio-économiques.
Sur les 40 617 participants à la NHANES, 6 613 ont été sélectionnés pour cette étude sur la base des critères de l’étude. L’apport alimentaire total en vitamine A a été estimé en équivalents d’activité du rétinol (μg).
Résultats de l’étude
Les participants à cette étude étaient âgés d’environ 51 ans et consommaient environ 334 μg/1 000 kcal/jour de vitamine A par le biais de leur alimentation. Dans la cohorte d’étude, 36,7 % des participants ont reçu un diagnostic de NAFLD. En règle générale, les participants plus âgés et ceux moins instruits et avec un revenu familial plus faible se sont révélés plus susceptibles de développer une NAFLD.
La majorité des participants atteints de NAFLD étaient des fumeurs, des diabétiques, des obèses et des hyperuricémiques. Comparés aux patients non-NAFLD, les patients NAFLD se sont avérés associés à un apport plus élevé en vitamine A préformée. Il est intéressant de noter qu’aucune association n’a été observée entre l’apport alimentaire total en vitamine A et le risque de NAFLD après ajustement pour tenir compte des facteurs de confusion potentiels.
Il est important de noter que la consommation de provitamine A caroténoïde est inversement corrélée au risque de NAFLD. Cette association prévalait quels que soient l’âge et le sexe. De plus, une relation dose-réponse négative linéaire a été observée entre la consommation de provitamine A caroténoïde et le risque de développer une NAFLD.
Plusieurs études ont contredit les résultats ci-dessus de cette étude. Ces incohérences pourraient être dues à un manque d’ajustement pour tenir compte de facteurs de confusion potentiels ainsi qu’à des incohérences dans les habitudes alimentaires, la conception de l’étude et l’origine ethnique.
Des études antérieures ont mis en évidence la capacité des caroténoïdes à inverser la progression de l’inflammation, de la stéatose et de la fibrose dans la NASH. Mécaniquement, les caroténoïdes empêchent l’activation des macrophages ou des cellules de Kupffer et réduisent la résistance à l’insuline, conduisant ainsi à la guérison de la stéatohépatite.
Les caroténoïdes et leurs métabolites ont la capacité de modifier l’expression de l’adiponectine. L’adiponectine peut favoriser la régulation négative du facteur nucléaire kappa B (NFκB) et du TNF-α, qui sont associés à un risque accru de NAFLD.
Conclusions
La présente étude a démontré l’association entre l’apport alimentaire en vitamine A provenant de diverses sources et le risque de développer une NAFLD. Puisqu’aucun traitement contre la NAFLD n’est actuellement disponible, une intervention diététique, c’est-à-dire la consommation de caroténoïdes provitamine A, pourrait être mise en œuvre pour réduire le risque de NAFLD.
Référence du magazine :
- Liu, C. et coll. (2024) Association entre l’apport alimentaire en vitamine A provenant de diverses sources et la stéatose hépatique non alcoolique chez les adultes. Rapports scientifiques. 14(1), p. 1 à 9. DOI : 10.1038/s41598-024-52077-5, https://www.nature.com/articles/s41598-024-52077-5
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