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Une alimentation saine pendant la grossesse réduit le risque d’autisme chez les enfants

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Une nouvelle étude prospective publiée dans Ouverture du réseau JAMA examine l’influence des habitudes alimentaires pendant la grossesse sur le risque d’autisme pendant l’enfance.

Étude: Modèles d’alimentation prénatale sains et autisme chez la progéniture. Source de l’image : Pixel Shot / Shutterstock.com

Nutrition prénatale et santé fœtale

Environ 1 à 2 % de la population générale reçoit un diagnostic de trouble du spectre autistique (TSA), qui se caractérise principalement par des difficultés de communication sociale et des comportements et intérêts restreints et répétitifs. Ces symptômes peuvent survenir ensemble ou individuellement.

Les habitudes alimentaires pendant la grossesse ont un impact significatif sur la croissance du fœtus. Cependant, le rôle des habitudes alimentaires pendant la grossesse sur le risque d’autisme n’a pas été étudié. La plupart des études se sont concentrées sur un ou plusieurs nutriments ou aliments spécifiques, tels que la vitamine D, les multivitamines, l’acide folique ou la consommation de poisson. Il est important de noter que les interactions entre les composants alimentaires ont souvent des effets synergiques ou néfastes sur les résultats pour la santé.

À propos de l’étude

L’étude actuelle a obtenu des données de l’étude norvégienne de cohorte mère, père et enfant (MoBa) et de l’étude longitudinale Avon sur les parents et les enfants (ALSPAC), menées respectivement en Norvège et dans le sud-ouest de l’Angleterre. Les participants à l’étude ont été recrutés respectivement entre 2002-2008 et 1990-1992 pour les cohortes MoBa et ALSPAC, qui comprenaient respectivement 84 548 et 11 760 femmes enceintes.

Toutes les participantes à l’étude ont eu des grossesses uniques et leurs habitudes alimentaires ont été évaluées à l’aide de questionnaires sur la fréquence alimentaire. Les enfants de ces mères ont été suivis jusqu’à l’âge de huit ans au moins.

Les résultats évalués pour la cohorte MoBa comprenaient un diagnostic d’autisme, une communication sociale altérée et un comportement restrictif et répétitif à l’âge de trois ans. Pour la cohorte ALSPAC, seules les difficultés de communication sociale ont été évaluées à huit ans.

L’étude MoBa a utilisé le questionnaire de communication sociale (SCQ) pour les difficultés de communication sociale liées à l’autisme (SCQ-SOC) et les comportements restrictifs et répétitifs (SCQ-RRB). Pour ALSPAC, la liste de contrôle des troubles sociaux et de la communication (SCDC), qui mesure les compétences sociales et de communication, a été utilisée.

Les mères ont été divisées en groupes d’observance faible, moyenne et élevée en fonction de leur adhésion à une alimentation saine. Un régime alimentaire prénatal sain (HPDP) a été défini comme un régime alimentaire comprenant des fruits, des légumes, des noix, des grains entiers et du poisson. Une moindre adhésion au HPDP a été constatée lorsque des aliments plus riches en matières grasses et en sucre raffiné ont été signalés.

Qu’a montré l’étude ?

Les mères ayant une forte adhésion à une alimentation saine avaient des enfants qui présentaient un risque plus faible d’autisme par rapport aux mères ayant une faible adhésion à une alimentation saine. Dans l’ensemble, les mères qui mangeaient sainement pendant la grossesse avaient des niveaux d’éducation moyens plus élevés, étaient plus âgées, étaient plus susceptibles de ne pas fumer et prenaient des vitamines prénatales pendant la grossesse.

Dans la cohorte MoBa, un suivi de trois ans a montré une réduction de 24 pour cent du risque de difficultés de communication sociale chez les enfants nés dans la cohorte à forte adhésion par rapport à ceux nés dans la cohorte à adhésion la plus faible. Pour la cohorte ALSPAC, un suivi sur huit ans a montré une réduction similaire du risque.

Le risque était davantage réduit chez les femmes que chez les hommes. Notamment, les filles développent souvent leurs compétences en communication plus tôt que les garçons, ce qui peut contribuer à cette observation.

Les traits comportementaux associés à l’autisme n’étaient pas significativement associés aux habitudes alimentaires de la mère pendant la grossesse. Cette observation peut avoir plusieurs raisons ; Par exemple, des difficultés de communication ou des comportements répétitifs peuvent être constatés chez les enfants non autistes, en particulier les plus jeunes.

Dépistage de l’autisme SCQ et SCDC ; Cependant, seul le SCDC mesure les compétences en communication sociale. De plus, le SCQ-RRB ne peut pas faire la distinction entre l’autisme et les troubles non autistiques à l’âge de trois ans ; Cependant, le SCQ SOC le peut.

Nous avons estimé qu’environ un cinquième seulement des enfants ayant un score SCQ élevé à l’âge de 3 ans continuaient à obtenir un score élevé à l’âge de 8 ans.

Conclusions

Le risque d’avoir un enfant diagnostiqué autiste ou ayant des difficultés de communication sociale était plus faible chez les mères qui avaient une alimentation saine avant d’accoucher. Néanmoins, les traits comportementaux répétitifs et restrictifs, bien que liés à l’autisme, n’ont pas montré d’associations similaires.

Les résultats de l’étude prolongent des recherches antérieures avec des résultats contradictoires. L’utilisation de différentes échelles dans la présente étude permet également aux chercheurs d’identifier les sources potentielles de ces différentes observations, comme l’âge au moment de l’évaluation ou les sous-domaines utilisés.

La présente étude fournit des informations importantes sur l’association entre la nutrition prénatale et le risque d’autisme qui devraient être examinées et validées de manière mécanique dans des recherches futures. Des méthodes et outils alternatifs devraient également être utilisés pour étudier ces relations.

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