sans alcool Maladie du foie gras (NAFLD), récemment rebaptisée stéatose hépatique associée à un dysfonctionnement métabolique (MAFLD), est un spectre de maladies allant de la stéatose hépatique non alcoolique (NAFL) à la stéatohépatite non alcoolique (NASH).

La biopsie hépatique invasive reste la référence pour le diagnostic de la NASH grâce à l’évaluation histopathologique de la stéatose hépatique, du ballonnement et de l’inflammation lobulaire. Cependant, cette méthode a ses limites, notamment un biais d’échantillonnage, une faible acceptation par les patients et des complications possibles. Les techniques d’imagerie clinique telles que l’échographie et l’imagerie par résonance magnétique peuvent détecter ou quantifier la stéatose hépatique mais sont incapables de différencier la NASH de la NAFLD. Par conséquent, il est nécessaire d’identifier les paramètres non invasifs associés à la NASH qui peuvent servir de marqueurs de substitution pour ces caractéristiques histologiques.

Dans une étude (https://doi.org/10.1016/j.livres.2023.11.002), publié dans le magazine KeAi Recherche sur le foie, un groupe de chercheurs chinois ont décrit l’imagerie par ultrasons moléculaire séquentielle (USMI), une nouvelle stratégie permettant d’identifier la NASH en visualisant la stéatose et l’inflammation du foie. Notamment, différentes microbulles (MB) ont été utilisées pour cibler CD36 et ICAM-1 individuellement, plutôt qu’un MB à double ciblage. Cette approche permet de différencier la source du signal (soit la stéatose, soit l’inflammation) et d’identifier le changement pathologique prédominant.

En tant qu’outil de diagnostic non invasif, cette stratégie a le potentiel de soutenir la prise de décision thérapeutique clinique et de contribuer au développement de médicaments pour la NASH. « De plus, parmi divers modèles de diagnostic séquentiels basés sur l’USMI, le modèle de test en série a démontré des performances diagnostiques élevées dans la détection de la NASH avec une sensibilité de 95 %, une spécificité de 97 %, des valeurs prédictives positives de 95 %, des valeurs prédictives négatives de 97 % et une précision de 96 %. .»


Tinghui Yin, auteur principal de l’étude

On sait que CD36 est associé à la stéatose hépatique, tandis qu’une augmentation des taux d’ICAM-1 est observée au cours de l’inflammation hépatique. Par conséquent, la visualisation quantitative du foie CD36 et ICAM-1 peut fournir des informations précieuses pour déterminer l’étendue de la stéatose et de l’inflammation du foie. Ce succès rapproche les chercheurs de leur objectif ultime : établir une approche non invasive viable pour détecter la NASH.

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Référence du magazine :

Sha, T., et autres. (2023). Imagerie échographique moléculaire séquentielle pour l’identification et l’évaluation non invasives de la stéatohépatite non alcoolique dans des modèles murins. Recherche sur le foie. doi.org/10.1016/j.livres.2023.11.002.



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