Un récent Journal international de recherche sur l’impuissance Une étude a confirmé le lien possible entre le microbiote intestinal et la dysfonction érectile (DE), qui est l’un des troubles sexuels les plus courants chez les hommes.

Étude : Effets causals du microbiote intestinal sur le risque de dysfonction érectile : une étude de randomisation mendélienne.  Crédit photo : Prostock-studio/Shutterstock.comÉtude: Effets causals du microbiote intestinal sur le risque de dysfonction érectile : une étude de randomisation mendélienne. Source de l’image : Prostock-studio/Shutterstock.com

arrière-plan

Les patients atteints de dysfonction érectile sont incapables de maintenir ou d’obtenir une érection pour un rapport sexuel réussi. Des études ont montré que la prévalence de la dysfonction érectile peut atteindre 64 % et augmente avec l’âge. Par conséquent, un traitement précoce de la dysfonction érectile est important pour le bien-être individuel.

De nouvelles études observationnelles suggèrent un lien possible entre la dysfonction érectile et le microbiote intestinal, qui comprend la grande variété de micro-organismes présents dans le tractus gastro-intestinal.

Cependant, de telles études présentent des limites importantes, notamment des facteurs de confusion non mesurés et une causalité inverse.

Une autre méthode d’analyse des données, la randomisation mendélienne (MR), estime la relation causale entre la variable de résultat et l’exposition d’intérêt en utilisant la variation génétique comme variable instrumentale (IV).

À propos de l’étude

Des statistiques récapitulatives de deux études complètes d’association à l’échelle du génome (GWAS) ont été collectées ici. Ces études se concentrent spécifiquement sur la relation entre la dysfonction érectile et le microbiote intestinal. Les profils du microbiote intestinal ont été obtenus auprès de 18 340 participants.

L’analyse IRM a été utilisée pour examiner les données, ce qui a permis d’établir une relation causale entre la dysfonction érectile et le microbiote intestinal.

Pour réussir les expériences IRM, certaines conditions doivent être remplies, à savoir la présence d’une corrélation entre l’exposition et l’IV, l’absence de corrélation entre l’IV et les variables confondantes, et la capacité de l’IV à influencer le résultat par l’exposition seule.

Concernant l’IV, un accent particulier a été mis sur les polymorphismes mononucléotidiques (SNP), fortement associés au microbiote intestinal. Pour garantir la robustesse des résultats, plusieurs analyses de sensibilité ont été réalisées.

Principales conclusions

L’évaluation complète de la relation causale entre la dysfonction érectile et le microbiote intestinal a conduit à la découverte de six taxons d’importance nominale. Le genre Ruminococcaceae UCG-013 a été associé à un risque réduit de dysfonction érectile.

En revanche, le genre Oscillibacter, le genre Erysipelotrichaceae UCG-003, la famille des Lachnospiraceae, le genre LachnospiraceaeNC2004group et le genre Tyzzerella3 présentaient un risque accru de dysfonction érectile.

Dans les analyses de sensibilité, la pléiotropie horizontale et l’hétérogénéité n’ont eu aucune influence sur les résultats de RM pour ces six taxons. Les résultats documentés ici sont convaincants car ils ouvrent une nouvelle voie pour le traitement et la prévention de la dysfonction érectile.

Des recherches antérieures montrent une association significative entre la probabilité de développer une dysfonction érectile et une fréquence élevée de microbiote intestinal spécifique. En particulier, Alistipes a montré une association avec un risque réduit de dysfonction érectile. Au contraire, un risque accru a été démontré par Clostridium XVIII.

Il existe quelques divergences entre les résultats précédents et ceux documentés ici, mais celles-ci pourraient être attribuées à la nature extrêmement complexe des interactions entre le microbiote intestinal. Pour concilier ces résultats, davantage d’essais contrôlés randomisés prospectifs devraient être menés.

Cette étude ne fait pas la lumière sur le mécanisme exact par lequel le microbiote intestinal influence la dysfonction érectile ; Cependant, cela fournit des preuves indirectes.

Il se pourrait que la sécrétion de lipopolysaccharides (LPS) par le microbiote intestinal entraîne la libération de plusieurs facteurs inflammatoires, par ex. B. IL-1, IL-2 et IL-10. Des études antérieures ont clairement établi le rôle de ces facteurs inflammatoires dans la dysfonction érectile.

Un autre mécanisme possible pourrait être la régulation des taux sériques de N-oxyde de triméthylamine (TMAO) par le microbiote intestinal. Il a été observé que le TMAO augmente l’inflammation vasculaire.

L’inflammation vasculaire peut endommager les cellules musculaires lisses et l’endothélium caverneux, conduisant éventuellement au développement d’une dysfonction érectile.

Conclusions

En conclusion, cette étude est la première à étudier une relation causale entre la dysfonction érectile et la composition du microbiote intestinal à l’aide d’un cadre de prédiction génétique.

Six microbiotes intestinaux qui pourraient revêtir une grande importance sont également documentés. Cela ouvre une nouvelle voie pour les recherches futures sur la prévention et le traitement de la dysfonction érectile.

Cependant, il est important de noter que cette étude présente également des limites. La principale limite est que les données proviennent de GWAS, qui inclut principalement des ressortissants européens.

Cela soulève des questions quant à la généralisabilité des résultats et à leur extension à des populations non européennes.

Référence du magazine :

  • Xu, R. et coll. (2024) Effets causals du microbiote intestinal sur le risque de dysfonction érectile : une étude de randomisation mendélienne. Journal international de recherche sur l’impuissance. 1-6. est ce que je: https://doi.org/10.1038/s41443-024-00824-7.



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