Dans une étude récente publiée dans nutritifLes chercheurs ont examiné les associations entre les facteurs de risque cardiométaboliques (CMR) et la consommation de légumineuses.

Étude : Associations entre les facteurs de risque cardiométaboliques et la consommation accrue de diverses légumineuses : Une étude de cas du programme sud-africain de sécurité alimentaire et nutritionnelle.  Source de l'image : nadianb/Shutterstock.comÉtude: Associations entre les facteurs de risque cardiométaboliques et la consommation accrue de diverses légumineuses : une étude de cas du programme sud-africain de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Source de l’image : nadianb/Shutterstock.com

arrière-plan

Les maladies chroniques surviennent de plus en plus parmi la population âgée. Les activités agricoles amènent souvent les agriculteurs plus âgés à sauter des repas. De plus, leur alimentation a tendance à être moins variée, ce qui aggrave leur santé déjà compromise.

La prévalence de l’hypertension est élevée chez les personnes âgées en Afrique du Sud. L’hypertension artérielle pourrait avoir un impact négatif sur leurs revenus, leurs fermes et leur bien-être.

L’hypertension artérielle peut provoquer des crampes, de la fatigue, des douleurs articulaires, de l’insomnie, des pertes de mémoire et des problèmes oculaires, dont certains sont associés à des taux de morbidité et de mortalité élevés. Par conséquent, améliorer l’apport nutritionnel des agriculteurs plus âgés pourrait améliorer leur survie.

Les légumineuses sont riches en protéines, fibres et minéraux et ont des effets positifs sur la santé. La consommation régulière de légumineuses pourrait contribuer à prévenir les troubles liés à l’âge et à améliorer les facteurs CMR.

À propos de l’étude

Dans la présente étude, les chercheurs ont développé et mis en œuvre un programme d’éducation alimentaire et nutritionnelle pour promouvoir la consommation de légumineuses chez les agriculteurs plus âgés souffrant d’hypertension chronique et de taux élevés de glucose et de cholestérol.

L’intervention de l’étude a été éclairée par une enquête transversale de base et mise en œuvre dans des groupes expérimentaux (EG) et témoins (CG).

Les participants ont été sélectionnés dans une station pivot d’agroécologie. Dans cette zone, on note une forte prévalence des facteurs CMR et une faible consommation de légumineuses chez les personnes âgées. Les agriculteurs désireux et déterminés à participer à toutes les phases du projet et à cultiver des légumineuses sur leur ferme étaient éligibles.

Les participants ont été sélectionnés pour la CE sur la base de leur volonté de cultiver des légumineuses et de respecter les directives nutritionnelles.

Le CG n’a participé à aucun programme de sensibilisation aux légumineuses. Les participants qui n’avaient pas une alimentation équilibrée ont reçu des recommandations sur les lignes directrices en matière d’alimentation saine.

Ils ont été formés aux pratiques agricoles de conservation pour augmenter la production de légumineuses. Diverses légumineuses (niébé, haricots mungo verts, haricots rouges, pois chiches et haricots jugo) ont été introduites dans la CE.

Les agriculteurs de la CE devaient consommer 125 grammes de légumineuses par portion trois à cinq fois par semaine pendant 12 semaines. Les sujets CG ont maintenu leurs habitudes alimentaires habituelles et n’ont été exposés à aucune intervention ou éducation. Des données anthropométriques et sociodémographiques ainsi que des échantillons de sang ont été collectés. Les taux de glucose et de cholestérol ont été estimés.

La consommation alimentaire a été mesurée à l’aide d’un questionnaire de rappel de consommation et de fréquence alimentaire sur 24 heures. Des données avant et après l’intervention ont été collectées pour examiner les modèles de consommation de légumineuses.

Un score de diversité alimentaire (DDS) a été calculé comme la somme des groupes d’aliments consommés au cours d’une semaine. Une analyse de variance bidirectionnelle (ANOVA) a été réalisée pour comparer les variables CMR avant et après l’intervention entre les groupes.

Résultats

L’étude a recruté 53 et 50 participants pour EG et CG, respectivement, avec un âge moyen de 63,3 et 67,9 ans, respectivement. Les femmes représentaient la majorité de l’échantillon et avaient un apport énergétique significativement plus élevé après l’intervention. Les hommes ont également montré un apport énergétique plus élevé après l’intervention, mais cela n’était pas statistiquement significatif.

De plus, il y a eu une amélioration significative de l’apport en macronutriments (protéines, lipides, fibres et glucides) chez les femmes suite à l’intervention ; Aucune différence significative n’a été observée chez les hommes. Il n’y a eu aucun changement significatif dans le DDS entre les phases pré- et post-intervention dans les deux groupes.

Néanmoins, le score de diversité des groupes alimentaires de légumineuses (FGDS) a augmenté de manière significative, passant de 2,4 dans la phase pré-intervention à 5,7 dans la phase post-intervention. Le FGDS des trois groupes alimentaires était significativement plus faible dans l’EG que dans le CG après l’intervention.

Aucune différence significative entre les groupes n’a été observée dans les variables CMR, à l’exception de la pression artérielle diastolique (PAD) EC, qui est restée significativement inférieure avant l’intervention.

L’ANOVA a montré une différence significative dans la pression artérielle systolique entre EG et CG. Les niveaux de sucre dans le sang se sont améliorés de manière significative dans l’EG après l’intervention.

De plus, le cholestérol total (TC) moyen de la CE était significativement inférieur après l’intervention. L’hyperglycémie CE a diminué (de 38 %) à 9 % après l’intervention. Il n’y avait aucune différence de TC dans le CG.

Conclusions

Les résultats démontrent des améliorations significatives des ratios d’adéquation des nutriments (NAR), des FGDS, des DBP et des niveaux de glucose et de cholestérol des légumineuses.

Pour répondre aux préoccupations liées à la CMR, une surveillance complète est nécessaire et les agriculteurs plus âgés devraient être habilités à adopter une production et une consommation durables de légumineuses.

Dans l’ensemble, les interventions axées sur les légumineuses peuvent accélérer (atteindre) la réalisation de certains objectifs de développement durable grâce à des programmes communautaires.

Référence du magazine :

  • Mkhize X, Oldewage-Theron W, Napier C, Duffy KJ. (2024) Associations entre les facteurs de risque cardiométaboliques et la consommation accrue de diverses légumineuses : une étude de cas du programme sud-africain de sécurité alimentaire et nutritionnelle, nutritif. est ce que je: 10.3390/nu16030354. https://www.mdpi.com/2072-6643/16/3/354



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