Selon une étude publiée dans Rapports cellulaires Médecine en janvier.

Ces résultats peuvent expliquer pourquoi l’approche de chimiothérapie au cisplatine peut aboutir à une guérison chez un petit sous-ensemble de patients atteints d’un cancer de la vessie métastatique ou avancé. Les chercheurs pensent également que leurs résultats pourraient expliquer pourquoi les essais cliniques combinant un autre type de chimiothérapie, la chimiothérapie à base de carboplatine, avec l’immunothérapie n’ont pas été couronnés de succès, alors que d’autres utilisant le cisplatine avec l’immunothérapie l’ont fait.

Nous savons depuis des décennies que le cisplatine est plus efficace que le carboplatine dans le cancer de la vessie. Cependant, les mécanismes sous-jacents à ces observations cliniques restent flous. Cette étude fournit des preuves expliquant pourquoi la chimiothérapie à base de cisplatine peut permettre un contrôle durable de la maladie chez un sous-groupe de patients atteints d’un cancer de la vessie métastatique, fournit des indices sur les patients susceptibles d’obtenir un tel bénéfice et fournit une base pour développer des schémas thérapeutiques encore meilleurs que ces bénéfices. exploiter les effets immunomodulateurs de la chimiothérapie à base de cisplatine.


Matthew Galsky, MD, auteur principal de l’étude, codirecteur du Centre d’excellence sur le cancer de la vessie au Tisch Cancer Institute du Mont Sinaï

Le cancer de la vessie touche environ 83 000 personnes chaque année aux États-Unis. Le cancer de la vessie métastatique est particulièrement difficile à guérir avec les méthodes de traitement actuelles. Ces résultats constituent donc une étape importante dans l’utilisation la plus efficace possible des médicaments disponibles et dans l’identification de thérapies combinées efficaces.

L’étude a révélé que la chimiothérapie au cisplatine peut être plus efficace si le corps a produit une réponse immunitaire préexistante mais atténuée contre la tumeur. L’étude a également révélé que le cisplatine endommage l’ADN des cellules cancéreuses, ce qui peut entraîner des modifications dans l’expression de gènes susceptibles d’améliorer la capacité du système immunitaire à reconnaître les cellules cancéreuses.

Cette recherche faisait partie d’un vaste effort d’équipe scientifique utilisant des échantillons biologiques provenant d’un essai clinique international de phase 3 impliquant plusieurs institutions. Cette étude a été financée par Genentech.



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