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Dans une étude récente publiée dans Dépistage et prévention du cancerLes chercheurs ont examiné les connaissances existantes sur les effets positifs et nocifs des habitudes alimentaires et des suppléments alimentaires sur le risque de cancer.

Étude : Nutrition et compléments alimentaires dans la prévention du cancer.  Crédit photo : Josep Suria/Shutterstock.comÉtude: Régime alimentaire et compléments nutritionnels dans la prévention du cancer. Crédit photo : Josep Suria/Shutterstock.com

arrière-plan

Outre les choix de mode de vie, l’alimentation constitue un facteur de risque modifiable clé pour le cancer. Un nombre croissant d’études rapportent non seulement le rôle préventif mais également causal de l’alimentation dans le cancer.

On sait qu’une alimentation malsaine composée d’aliments riches en calories, de boissons sucrées, de viandes transformées et rouges et d’aliments riches en gras saturés et trans augmente le risque d’obésité, de troubles métaboliques et de diverses formes de cancer.

Le taux de décès par cancer lié à l’obésité est de 14 % chez les hommes et de 20 % chez les femmes. La consommation d’alcool et de viande transformée est également liée aux cancers du foie, du pancréas et de l’œsophage, ainsi qu’au cancer du côlon.

En revanche, des habitudes alimentaires saines comprenant des aliments complets, des fruits, des légumes et des céréales ont réduit le risque de cancer.

En outre, les composés phytochimiques alimentaires se sont également révélés utiles dans la chimioprévention en raison de leurs propriétés de suppression de la cancérogenèse et de leur capacité à modifier les voies moléculaires métastatiques.

Dans la présente revue, les chercheurs ont discuté des rôles bénéfiques et nocifs des régimes alimentaires et des suppléments dans le cancer.

Alimentation et cancer

De nombreuses preuves soutiennent l’existence d’une relation causale entre l’alimentation et le cancer. Cependant, les mécanismes complexes du cancer présentent un défi lorsqu’il s’agit de trouver des corrélations directes entre le risque de cancer et les facteurs alimentaires.

De plus, des études épidémiologiques ont montré que la consommation de certains aliments est fortement associée à un risque accru de certains types de cancer. Cependant, des facteurs tels que le moment, la quantité et la durée de l’exposition affectent les réponses cellulaires, ce qui rend difficile l’identification des facteurs alimentaires individuels pouvant être associés au risque de cancer.

Les directives de prévention du cancer ont récemment adopté une approche plus holistique, se concentrant sur les habitudes alimentaires plutôt que sur les aliments individuels. Des habitudes alimentaires saines sont associées à un risque plus faible de cancer du côlon et du sein.

Bien qu’il n’existe aucune preuve substantielle reliant les viandes rouges et transformées au cancer gastro-intestinal, les viandes transformées telles que les viandes salées, fumées ou fermentées, ainsi que les viandes rouges comme le bœuf, augmenteraient le risque de cancer.

Bien que les recherches sur l’association entre différents aliments et le risque de cancer soient limitées, de nombreuses études ont signalé un risque accru de cancer du foie et de l’œsophage dû à la consommation d’alcool.

Cependant, sur la base des recherches actuelles, le Fonds mondial de recherche sur le cancer recommande une alimentation riche en légumes, en fruits et en aliments entiers non transformés pour réduire le risque de cancer et de mortalité toutes causes confondues.

En outre, les manipulations du comportement alimentaire sont également étudiées comme méthodes possibles de traitement du cancer. Les régimes cétogènes, composés d’aliments riches en graisses et faibles en glucides, sont étudiés pour leur capacité à stimuler le métabolisme des cellules cancéreuses et à améliorer le pronostic.

Cancer et suppléments nutritionnels

L’examen a également examiné le rôle de divers composants et suppléments alimentaires dans le cancer. Les graisses alimentaires sont constituées d’acides gras monoinsaturés, polyinsaturés et saturés.

Les acides gras polyinsaturés tels que les oméga-3 auraient des propriétés anticancéreuses. Les acides gras oméga-3 se trouvent principalement dans les poissons marins et en petites quantités dans les plantes comme les graines de lin.

L’acide docosahexaénoïque et l’acide eicosapentaénoïque sont deux acides gras oméga-3 aux propriétés anti-inflammatoires connues, et des études ont montré que ces deux acides gras pourraient réduire de 24 % le risque de cancer du côlon.

De plus, bien que des études cliniques aient montré une association entre la supplémentation en acide eicosapentaénoïque et la réduction des polypes adénomateux, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les effets de la supplémentation en acides gras et leur dosage.

Le rôle des micronutriments tels que le sélénium, l’acide folique, les vitamines D, C, A et E, le calcium et le magnésium dans le cancer a également été étudié. Des études ont montré que le folate a une association dose-dépendante avec le cancer, certains niveaux de folate ayant des effets bénéfiques mais des doses élevées étant cancérigènes.

De même, les vitamines C, A, D et E, ainsi que le sélénium, ont montré des propriétés antioxydantes qui pourraient potentiellement être utiles contre le cancer. Cependant, prendre ces suppléments en quantité excessive pourrait être nocif.

Les résultats d’études examinant l’association entre les suppléments minéraux et le risque de cancer suggèrent également qu’un apport équilibré de suppléments en micronutriments pourrait être bénéfique. Cependant, un apport excessif en micronutriments peut être nocif.

L’examen a également discuté du rôle des polyphénols dans la prévention du cancer. Les polyphénols tels que la curcumine et le resvératrol sont associés à des effets antioxydants et anti-inflammatoires, et la curcumine a été étudiée pour son rôle dans l’arrêt du cycle cellulaire et l’apoptose en vue d’un éventuel traitement contre le cancer.

Conclusions

Dans l’ensemble, les résultats suggèrent que l’alimentation et les suppléments sont les facteurs de risque modifiables les plus importants de cancer.

Pour réduire le risque de divers types de cancer, une alimentation saine, riche en aliments complets et exempte de viandes transformées, d’aliments frits et de boissons sucrées, ainsi qu’une faible consommation d’alcool, ont été recommandées.

Le rôle des compléments alimentaires dans la réduction de l’incidence du cancer était largement bénéfique, mais dépendant de la dose. Une supplémentation excessive, en particulier en micronutriments, s’est révélée nocive et les chercheurs estiment que des recherches plus approfondies sont nécessaires sur les effets des suppléments sur la santé.

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